LUCAS USSEGLIO Chansons psycho-poêtiques

Lucas Usseglio Auteur compositeur interprète, nous délivre une composition artistique humaniste et passionnée.

 Un cadre sombre et presque cinémato-graphique reproduit les ombres du passé au sein d’une chambre mal éclairée où la lumière des persiennes laisse entrevoir un espoir teinté de douleur. 

Lucas Usseglio  concrétise par cet album, des mélodies meurtries par les dépendances, un panel de substances et de désirs obsessionnels

 Bio 

Né le 10 juin 1993, Lucas Usseglio grandit dans le sud de la France. Une enfance caressée par les ondes marines de La Ciotat. C’est au sein de son foyer natal que se développe son appétit pour la culture, les lettres et la musique, influencé par une mère institutrice et un père professeur d’italien musicien. Bercé par les plus grands artistes français de Léo Ferré à Jaques Brel, il cultive un amour pour la poésie, la sonorité mélancolique des mots et le souffle contestataire d’une élite culturelle engagée. Il est traversé également par l’influence folk et rock de l a fin des années soixante de l’immémorable et l’incontestable génie musical de Bob Dylan. C’est à l’âge de onze ans qu’il concrétise son amour mélodieux en s’initiant à l’apprentissage d’un instrument à la fois sensuel et tranchant qu’est la guitare. C’est ainsi que s’ébauche son adolescence tumultueuse et agitée entre amertume, désolation et remise en cause d’un monde au sein duquel il ne se reconnait pas, semblant rappelé la recherche d’un âge d’or perdu des poètes maudits.

C’est en 2014 que le rêveur inspiré matérialise ses aspirations avec un premier EP, une première création pensée, conçue et enregistrée avec un groupe mélomane « ALEPH » indépendant de sa création. C’est en studio professionnel que s’élabore la composition un laboratoire musical où s’entre mêle l’harmonie exotique d’Orient et d’Amérique latine. Après un an d’acharnement conclu par l’enfantement du projet, le guitariste quitte ce bateau ivre au génie incomplet, exilé d’une carcasse à laquelle il ne s’identifie plus. En 2015, la frange artistique se disloque.

En 2016, la pression économique et les besoins financiers le pousse à travailler au sein d’un négoce musical de la cité antique marseillaise. C’est au coeur de cette aire de bohème qu’il accouche de ses compositions les plus chimériques. Cette époque est marquée par la rencontre, l’échange et l’émulsion artistique des musiciens de passage ainsi qu’une phase personnelle tourmentée que sa musique se parent de nouvelles influences. La mélancolie, l’obsession, le drame personnel et l’addiction s’accaparent de son oeuvre. Le doute et la peur de la page blanche cristallise ses mélodies, le vide et le temps parasite l’esprit de l’artiste, seul, face aux désillusions.

En 2018, la marche sourde et lente de l’artiste se concrétise par un nouvel EP de six mélodies meurtries par les dépendances, un panel de substances et de désirs obsessionnels. Une atmosphère morose, suave et entêtante transcende la violence de cet assujettissement. Un cadre sombre et presque cinématographique reproduit les ombres du passé au sein d’une chambre mal éclairée où la lumière des persiennes laisse entrevoir un espoir teinté de douleur. La francophonie des textes laisse murmurer le spleen Baudelairien.

L’année 2019 inverse le vent de sa carrière, après un an d’enregistrement et de communication, c’est à la radio qu’il est découvert. Puis, Florent Silve, fondateur et directeur du label Free Monkey Records, intervient sur le chemin de son pèlerinage artistique afin de lui présenter son nouveau projet. Une rencontre esthétique qui grave l’avènement d’une nouvelle aire musicale.

Toujours porté, voir presque meurtri par ce désir de créer, une création salvatrice, Lucas édifie actuellement un nouvel album. Une composition artistique humaniste et passionnée verra le jour d’ici 2020.

Justine Usseglio